Quand le vent transporte une odeur de connu
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La tanière du goupil - Comté d'Elves et Seigneurie de Peyrolles :: Aux portes du vent :: Toc, toc, toc...
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Quand le vent transporte une odeur de connu
Une silhouette qui s'approche, presque le nez en l'air.
Certains penseraient qu'elle flairait le vent.
Mais quelle drôle d'idée
Et pourtant, elle avançe d'un pas décidé, trainant sa monture par les rennes, le corps bien droit, comme pour faire croire a une grande stature , et pourtant celà ne leurre personne.
Toute petite et à l'air délicate, enveloppée d'un manteau chaud qui la couvre complètement.
Elle ne ralentit pas l'allure , a croire qu'elle monte à l'assaut .
Et pourtant, arrivée à la porte, elle hésite, secoue légèrement la tête en faisant bouger sa natte d'ébène puis lève une main qui frappe à la porte.
Un soupir s'échappe des lèvres de la Mandra, la renarde occitane ressent la présence du goupil mais contint son impatience.
Elle piétine sur place et repousse sa longue natte dans son dos comme elle le ferait d'une queue ample et orgueilleuse.
Un regard autour d'elle, dommage que la neige soit fondue.
Un rire la secout en imaginant la tête du corby qui ouvrant la porte, recevrait une boule de neige sur le museau.
Certains penseraient qu'elle flairait le vent.
Mais quelle drôle d'idée
Et pourtant, elle avançe d'un pas décidé, trainant sa monture par les rennes, le corps bien droit, comme pour faire croire a une grande stature , et pourtant celà ne leurre personne.
Toute petite et à l'air délicate, enveloppée d'un manteau chaud qui la couvre complètement.
Elle ne ralentit pas l'allure , a croire qu'elle monte à l'assaut .
Et pourtant, arrivée à la porte, elle hésite, secoue légèrement la tête en faisant bouger sa natte d'ébène puis lève une main qui frappe à la porte.
Un soupir s'échappe des lèvres de la Mandra, la renarde occitane ressent la présence du goupil mais contint son impatience.
Elle piétine sur place et repousse sa longue natte dans son dos comme elle le ferait d'une queue ample et orgueilleuse.
Un regard autour d'elle, dommage que la neige soit fondue.
Un rire la secout en imaginant la tête du corby qui ouvrant la porte, recevrait une boule de neige sur le museau.
La Mandra- Famille de Belle Rivière
- Localisation : Rouergue
Messages : 4
Re: Quand le vent transporte une odeur de connu
Je savais qu'elle viendrai.
Je lui ai envoyé une invitation.
Si le hasard à un regard, alors il me surveille depuis longtemps.
Le royaume est vaste et même bien plus large que dans mes rêves d'antan. J'en ai fait le tour trois fois et demi.
L'autre moitié devrait pouvoir trouver sa boucle dans quelques semaines, lorsque je rejoindrai le Rouergue.
Mais pour l'heure, je suis dans ma tanière. Sans doute le seul endroit où rien ne peut m'atteindre.
Sans notion d'espace ni de temps, c'est un refuge de fortune qui ne connait pas la machinerie infernale des mauvais hommes de ce monde.
Et c'est là que je lui ai donné rendez-vous. A cette autre renarde.
Alors ce hasard justement, il a encore frappé à la porte de mon destin.
Voilà presque deux années que je n'avais pas mis les pieds dans le Palais des Offices de la couronne de France.
Et c'est une fâcheuse histoire qui m'y a emmenée.
Mon amie de toujours, la si belle et blanche Anya me l'a proposé. Dans son geste, la volonté entre autre de me pousser vers ce milieu interdit aux gens de mon espèce. Me rassurer aussi du fait que justement, l'espèce n'a pas besoin de noblesse pour s'exprimer.
Un service pour le témoignage d'une sombre affaire et donc, des plis à remettre à cette place.
Une fois fait, le sourire fier et près à reprendre ma route, je l’aperçu.
Comme pour ma venue à la Curia, depuis tout ce temps je ne l'avais plus vu.
Elle qui comme cet ami qui se nomme Khan, m'ont soutenus lors d'une période bien difficile et elle pour qui ce Corthos m'a bousculé.
J'ouvre la porte discrètement et je la regarde, souriant... Je ne dis rien. Toute l'émotion est là.
Un air de famille, oui, forcément.
Déjà ce timbre sombre au chef de nos têtes. Des plumes de corbeaux comme pour illustrer la fable connue et à naitre.
Puis le regard charismatique et de sagesse.
J'ouvre la porte bien en grand et je lui présente mes bras ouvert. Sans un mot encore.
Que pourrai-je dire sur le seuil de cette porte?
Il n'y a rien à dire... Juste apprécier de la revoir. De la sentir. De la savoir tout prêt de moi... Cette renarde, cette Mandra.
Mon sourire est là, vrai, sincère. Si je n'étais pas si fier, sans doute lui offrirai-je un regard humide et joyeux.
Mais non, je ne suis pas de ceux qui pleurent si facilement, d'ailleurs, ça ne se voit pas! Je ferme les yeux!
Mon rire est nerveux alors que je m'approche.
Je suis si heureux.
Je lui ai envoyé une invitation.
Si le hasard à un regard, alors il me surveille depuis longtemps.
Le royaume est vaste et même bien plus large que dans mes rêves d'antan. J'en ai fait le tour trois fois et demi.
L'autre moitié devrait pouvoir trouver sa boucle dans quelques semaines, lorsque je rejoindrai le Rouergue.
Mais pour l'heure, je suis dans ma tanière. Sans doute le seul endroit où rien ne peut m'atteindre.
Sans notion d'espace ni de temps, c'est un refuge de fortune qui ne connait pas la machinerie infernale des mauvais hommes de ce monde.
Et c'est là que je lui ai donné rendez-vous. A cette autre renarde.
Alors ce hasard justement, il a encore frappé à la porte de mon destin.
Voilà presque deux années que je n'avais pas mis les pieds dans le Palais des Offices de la couronne de France.
Et c'est une fâcheuse histoire qui m'y a emmenée.
Mon amie de toujours, la si belle et blanche Anya me l'a proposé. Dans son geste, la volonté entre autre de me pousser vers ce milieu interdit aux gens de mon espèce. Me rassurer aussi du fait que justement, l'espèce n'a pas besoin de noblesse pour s'exprimer.
Un service pour le témoignage d'une sombre affaire et donc, des plis à remettre à cette place.
Une fois fait, le sourire fier et près à reprendre ma route, je l’aperçu.
Comme pour ma venue à la Curia, depuis tout ce temps je ne l'avais plus vu.
Elle qui comme cet ami qui se nomme Khan, m'ont soutenus lors d'une période bien difficile et elle pour qui ce Corthos m'a bousculé.
J'ouvre la porte discrètement et je la regarde, souriant... Je ne dis rien. Toute l'émotion est là.
Un air de famille, oui, forcément.
Déjà ce timbre sombre au chef de nos têtes. Des plumes de corbeaux comme pour illustrer la fable connue et à naitre.
Puis le regard charismatique et de sagesse.
J'ouvre la porte bien en grand et je lui présente mes bras ouvert. Sans un mot encore.
Que pourrai-je dire sur le seuil de cette porte?
Il n'y a rien à dire... Juste apprécier de la revoir. De la sentir. De la savoir tout prêt de moi... Cette renarde, cette Mandra.
Mon sourire est là, vrai, sincère. Si je n'étais pas si fier, sans doute lui offrirai-je un regard humide et joyeux.
Mais non, je ne suis pas de ceux qui pleurent si facilement, d'ailleurs, ça ne se voit pas! Je ferme les yeux!
Mon rire est nerveux alors que je m'approche.
Je suis si heureux.
Re: Quand le vent transporte une odeur de connu
Et la porte qui s'ouvre sur un renard si familier.
Elle cligne des yeux, sourit aux anges et sans plus réfléchir, le bouscule en se précipitant dans ces deux bras grands ouverts.
Pas de mots qui traversent ses lèvres en ce moment, juste un soupir heureux de retrouver l'endroit connu. L'espace de ces bras à lui, l'espace de ses bras à elle qui lui entoure la taille, le nez contre sa poitrine.
Un espace réconfortant, emplit de tendresse et de loyauté. Peut importe le temps passé loin l'un de l'autre...Elle n'a jamais douté même si elle n'est pas certaine que lui n'ai pas douté.
Un grognement suivi d'un rire cristallin.
Pas de question, pas d'interrogatoire, elle a trouvé le chemin comme il a retrouvé sa route.
Elle recule la tête, à peine, juste pour relever le museau et planter ses ébènes dans ces pupilles.
Est-ce qu'il pleut ?
Elle sourit de nouveau et ouvre la bouche
Enfin te revoilà mo guèine
Elle cligne des yeux, sourit aux anges et sans plus réfléchir, le bouscule en se précipitant dans ces deux bras grands ouverts.
Pas de mots qui traversent ses lèvres en ce moment, juste un soupir heureux de retrouver l'endroit connu. L'espace de ces bras à lui, l'espace de ses bras à elle qui lui entoure la taille, le nez contre sa poitrine.
Un espace réconfortant, emplit de tendresse et de loyauté. Peut importe le temps passé loin l'un de l'autre...Elle n'a jamais douté même si elle n'est pas certaine que lui n'ai pas douté.
Un grognement suivi d'un rire cristallin.
Pas de question, pas d'interrogatoire, elle a trouvé le chemin comme il a retrouvé sa route.
Elle recule la tête, à peine, juste pour relever le museau et planter ses ébènes dans ces pupilles.
Est-ce qu'il pleut ?
Elle sourit de nouveau et ouvre la bouche
Enfin te revoilà mo guèine
La Mandra- Famille de Belle Rivière
- Localisation : Rouergue
Messages : 4
Re: Quand le vent transporte une odeur de connu
L'émotion est fragile. Elle accentue nos sens et nos plaisirs, envoutant le tout d'un parfum de frissons.
L'émotion est docile. Elle peut à ce point nous faire pleurer comme nous faire rire, offrant l'instant précieux et si intime.
"Mo guèine"... Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas entendu ce terme.
Et cette voix délicate qui se parfume d'un accent parfait ajoute à ce mot toute sa magnificence.
Je sourit à pleines dents, je suis le "Guèine" d'autrefois et mes souvenirs en un seul instant m'emportent des années en arrière.
Un mot suffit à raviver plusieurs flammes et celles-ci sont douces à mon oreille.
Et oui Mandra... Me revoilà comme te voilà.
Je reste là, un instant à la regarder puis, me tourne sur le côté.
Viens, entre, entre... Je t'en prie.
La porte grande ouverte, on accède au vestibule devenu propre.
Ma dernière visite de quelques semaine avait motivé mon besoin d'accélérer le rangement de cette pièce.
L'accueil, s'il se fait ici, peut dès à présent être convenable.
Je jette un œil tout derrière pour voir si les montures sont présentes.
L'avancée tout en herbe et une simple barrière peut à ce point convenir aux chevaux tout à leur aise.
Je me retourne vers la renarde, je lui tend une main.
Tu as quelques affaires? Un sac à porter.. Que je te débarrasse?
Puis, tout dans le geste, referme la porte et l'invite à me suivre vers le salon du renard.
L'émotion est docile. Elle peut à ce point nous faire pleurer comme nous faire rire, offrant l'instant précieux et si intime.
"Mo guèine"... Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas entendu ce terme.
Et cette voix délicate qui se parfume d'un accent parfait ajoute à ce mot toute sa magnificence.
Je sourit à pleines dents, je suis le "Guèine" d'autrefois et mes souvenirs en un seul instant m'emportent des années en arrière.
Un mot suffit à raviver plusieurs flammes et celles-ci sont douces à mon oreille.
Et oui Mandra... Me revoilà comme te voilà.
Je reste là, un instant à la regarder puis, me tourne sur le côté.
Viens, entre, entre... Je t'en prie.
La porte grande ouverte, on accède au vestibule devenu propre.
Ma dernière visite de quelques semaine avait motivé mon besoin d'accélérer le rangement de cette pièce.
L'accueil, s'il se fait ici, peut dès à présent être convenable.
Je jette un œil tout derrière pour voir si les montures sont présentes.
L'avancée tout en herbe et une simple barrière peut à ce point convenir aux chevaux tout à leur aise.
Je me retourne vers la renarde, je lui tend une main.
Tu as quelques affaires? Un sac à porter.. Que je te débarrasse?
Puis, tout dans le geste, referme la porte et l'invite à me suivre vers le salon du renard.
La tanière du goupil - Comté d'Elves et Seigneurie de Peyrolles :: Aux portes du vent :: Toc, toc, toc...
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